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Favoris, outsiders, surprises… Le Rugby peut faire le bonheur des bookmakers

Divers : Favoris, outsiders, surprises… Le Rugby peut faire le bonheur des bookmakers

Cette année, le championnat du Top 14 reprend le week-end du 26-27 août prochain mais les paris sportif sont déjà disponibles. Dès maintenant, les plus connaisseurs, comme les novices, peuvent lancer les pronostics pour une saison 2017-2018 des plus alléchantes. Naturellement, Clermont est le favori des bookmakers après sa belle victoire, cette année, face à Toulon (22-16) : un deuxième titre après 7 ans de disette et plusieurs échecs consécutifs en finale nationale. Sur Parissportifs.fr, vous pouvez retrouver les différents bookmakers qui proposent des cotes pour le titre final. Ainsi, l’ASM Clermont dispose d’une cote de 3,00, de quoi tripler une belle mise de départ. Deuxième des favoris, le Montpellier Hérault Rugby avec une cote de 4, tout comme Toulon.

Le MHR s’est d’ailleurs grandement renforcé en rapatriant l’enfant du club, Louis Picamoles, huit ans après l’avoir vu partir. Considéré comme le meilleur numéro huit du monde, ce dernier s’est engagé pour trois saisons avec le MHR, très récemment. International tricolore, il est le premier vrai transfert de l’histoire du Rugby professionnel. Une pratique rare dans le domaine de l’Ovalie, contrairement au football. Selon les indiscrétions anglaises, le transfert de Picamoles s’élèverait à un million d’euros. Le joueur explique « ne pas avoir souhaité être associé aux discussions de ce transfert » expliquait-il avant de retrouver l’Hérault. L’indemnité ne le concerne pas mais sera versée à Northampton, son ex-club. En revanche, le salaire proposé par Montpellier « assurera, dans le futur, la stabilité financière de sa famille ». Une valeur sûre retrouve donc le championnat de France pour le plus grand bonheur de l’Altrad Stadium et de Fulgence Ouedraogo, son coéquipier en sélection et maintenant en club.

Parmi les Outsiders, le Racing 92 (cote de 5,50), la Rochelle (10,00) et le Stade Français (12,00) peuvent offrir de belles surprises à la fin de la saison. Pour les plus téméraires et les amateurs de sensation fortes, Toulouse (15,00), Castres (34,00) pourraient récompenser les plus audacieux. Enfin, Lyon (101,00), Bordeaux (151,00), Pau (151,00), Brive (401,00), Oyonnax (501,00) et Agen (501,00) sont les plus grosses cotes du championnat à 14 équipes. De quoi pousser certains à miser ne serait-ce qu’un euro en cas de réelle surprise à la fin de la saison ? Les prochains transferts et les premiers matchs de la saison pourraient donner quelques indications rapides quant à une possible surprise en juin 2018.

Il est également important de faire un point sur le calendrier de la saison : Pendant les fêtes de fin d'année, deux journées ont été programmées : les 22 et 23 décembre et les 30 et 31 décembre. Il a également été précisé qu'aucune rencontre n'aura lieu le dimanche 24 décembre. Les phases finales du championnat débuteront le week-end des 18-19-20 mai 2018, avec les barrages. Les demi-finales se dérouleront huit jours plus tard, à Lyon (week-end des 25-26-27 mai). Enfin, la finale se disputera le samedi 2 juin. Clermont, qui a enfin brisé sa malédiction des finales, a déjà noté cette date dans le calendrier…

Le maintien sera également très intéressant à suivre, tout au long de la saison. Oyonnax, de retour dans le Top 14, ne compte pas faire de la figuration et entend bien se maintenir, comme l’explique l’entraîneur Adrien Buononato à Rugbyrama. « On ne pourra pas être Montpellier, Toulon, Clermont ou La Rochelle. Si l’on veut être dans ce rugby là, on perdra, ce que nous étions pourtant l’an dernier. On va être obligé de s’inventer notre rugby, notre identité. L’an dernier quand il a fait beau, nous avions un rugby aéré et il a ensuite fallu revenir à un rugby plus pragmatique et direct avec nos avants. Avec la confiance, nous avions un rugby un peu plus complet comme sur la fin de saison. On a envie de rêver mais la réalité est que nous serons les petits. Nous sommes montés tard et même si l’on avait anticipé des choses, la réalité est quand tu l’as dans la main. On va jouer le maintien. L’objectif est de mettre deux équipes derrière nous. On cible des équipes mais je le garde pour moi pour ne vexer personne. » Ambitieux, l’US Oyonnax a donc enregistré au total 15 recrues : Julien Audy (Bordeaux-Bègles), Phoenix Battye (Béziers), Curtis Browning (Lyon), Kevin Buys (Brive), Pietro Ceccarelli (Zebre), Vincent Debaty (Clermont), Hikawera Elliot (Chiefs), Tim Giresse (Biarritz), Rory Grice (Grenoble), Matthew Hopper (Harlequins), Mitch Inman (Melbourne Rebels) Axel Muller (Toulon), Christian Njewel (Lyon), Khatchik Vartanov (Racing), Fabien Vial (Bourgoin).

Mais la principale attraction du championnat sera, sans aucun doute, Chris Ashton. L’anglais de 30 ans a décidé de rejoindre le Var pour les 3 prochaines saisons et compte porter le RCT sur le toit de l’Hexagone. Arrivé samedi dernier à Toulon, ce dernier a passé la traditionnelle visite médicale en début de semaine avant de répondre aux questions de la presse mercredi, lors de sa présentation. "Depuis que je suis arrivé, je suis allé une fois à la plage et j'ai pris un coup de soleil", dit-il en faisant référence à ses coups de soleil sur la peau. "Je peux comprendre que mes sauts lors des essais agacent. Mais c'est comme tout, il y a deux côtés à la médaille. Il y a aussi beaucoup d'enfants qui viennent me voir et qui me disent aimer ça. Il y a plus de personnes à qui ça plaît que l'inverse", se décrit-il.

Ashton a également profité de la conférence de presse pour montrer qu’il a déjà adopté le Top 14. Conscient des différentes “tensions” qui habitant les différents clubs de rugby de l’Hexagone, ce dernier s’est remémoré un essai face à Clermont comme son “plus beau souvenir face à un club français !”. De quoi être d’ores-et-déjà validé par les supporters du RCT. Il ne manqué plus qu’à confirmer tous les espoirs placés en lui dès le début de la prochaine saison, le week-end du 26 ou 27 août. Car s’il a réussi son opération séduction devant les médias, Ashton sera jugé, avant tout, sur le champ de bataille.

Journaliste : G.C. MadeInRUGBY.com

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